Wilhelm Coppey Trio invite David Sauzay au Péristyle

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Une des formations incontournables du Péristyle est annoncée ce soir. Ça se sait et il fallait venir tôt pour trouver une place assise. Un Péristyle des grands soirs avec du public assis, debout, tout autour.

Et ça ne désemplit pas.

Il faut dire que la musique est chatoyante et jouée par une équipe de ligue 1.

David Sauzay pratique régulièrement ce trio et est en terrain de confort.

Côté répertoire c'est un habile dosage de standards ( un peu) et de compositions (beaucoup, et c'est tant mieux). Il faut dire qu'entre Patrick Maradan (contrebasse) et Wilhelm Coppey (piano) il y a de sérieux clients à la composition.

Le concert commence avec Pennies from heavenConnection Hymn standards et compositions très enlevés histoire de se mettre dans le bain d'entrée de jeu, où le batteur Cédric Perrot est tout à fait à son aise et nous propose des petits riffs de son cru.

I thought about you est une ballade langoureuse et caressante ; avec un peu plus d'obscurité on aurait sûrement pu trouver des danseurs. Et ainsi s'achève sur une note mélancolique le premier set.

La seconde partie du tryptique débute sur les chapeaux de roues avec Jeannine pour laisser la place à Folk song of forest une jolie composition de Patrick Maradan où David Sauzay délaisse son sax pour une flûte ... Et c'est tout simplement beau.

I want To ne Happy est l'occasion de relâcher les chevaux et ils ne s'en privent pas. David prend un long chorus ébouriffant et sera repris de suite par un Wilhelm qui a le mors aux dents. Ce bonheur se gagne à fond les ballons.

On calme le jeu avec un Skylark aux petits oignons bien ronds et chauds pris sur un tempo plutôt lent qui sied bien à l'exercice et aux oreilles. Le sax ténor traverse presque tout le morceau pour céder quand même un peu de place au piano.

Fin du second set sur un blues Airport blues de Wilhelm Coppey (le Diego Armando attendu est passé à la trappe), ça sent les moments passés en salles d'attente et transits divers, combien de standards y ont été composés ?

Le troisième set débute avec une composition de Wilhelm Coppey, Goldfish, un bop mené avec entrain. La pression ne se relâche pas avec Lover come back to me. Un "lover" qui apparemment avait du temps à rattraper vu le temps qu'il prend en circonvolutions musicales.

Cruisin' And Groovin' de Teddy Edwards comme son nom ne l'indique pas est un blues plutôt lent et bien rythmé.

Ensuite place à Sylphid une bossa de Patrick Maradan.

Fin du set sur Waggoner Greasin palaces baseball club, une autre composition de Patrick Maradan. Un blues bien nerveux où le sax et le piano se tirent la bourre, pour notre plus grand plaisir.

Avec le trio (ou le quartet) de Wilhelm Coppey nous ne sommes jamais déçus. Le style est très bop mais offre une belle palette musicale qui relance sans arrêt l'écoute et le plaisir de l'auditeur. Alors quand un soliste de la trempe de David Sauzay est invité, c'est double ration de bonheur. 

Pascal Derathé 

Hommage à Art Blakey en préliminaire du RhinoJazz 2009

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Une belle surprise offerte par le RhinoJazz.

Tout d'abord un endroit merveilleux jusqu'à présent fermé au public pour cause de restauration, le cloître de l'ancienne chartreuse de Ste-Croix en Jarez. Cet écrin avec sa cour intérieure peine à contenir les près de 300 personnes qui ont profité du cadre, de la météo clémente et de l'affiche pour ce concert "prémices".

Jean-Paul Chazalon, directeur du RhinoJazz, radieux, vient présenter le concert. Il nous parle des nouveautés du RhinoJazz, 31ème édition, d'épopées cynégétiques en vallée du Gier et du plaisir qu'il a de retrouver ce public.

Sur la scène un très beau quintet: Christophe Métra à la trompette et en maître des cérémonies ; Wilhelm Coppey au piano ; Patrick Maradan à la contrebasse ; Cédric Perrot à la batterie et comme invité rien moins que David Sauzay au sax ténor.

Le format du quintet est propice à reprendre la musique des Jazz Messengers. Il n'y a que l'embarras du choix et les musiciens nous disaient avoir de quoi jouer plus de trois sets rien qu'avec les morceaux qu'ils préfèrent ! Ils vont donc enchainer une série de morceaux tous plus connus les uns que les autres: "Bacstage Sally" ; "Sleepin dancer Sleep on" ; "Whisper Not" ; "Nica's dream" ;"I remember Clifford" et bien évidemment "Blues March" et "Moanin'" pour conclure le concert.

Tout est bien en place, on sent le plaisir qu'ils ont à interpréter ce répertoire, un beau travail de mémoire, servi par des musiciens très en forme.

Tout a concouru à la satisfaction du public, bien sûr le cadre, mais aussi les lumières de Fabien Thery qui ont fort joliment habillée le lieu, également l'absence de sono. Il faut le noter le concert fut 100% acoustique et le son d'une clarté surprenante.

Un bon augure pour la suite des évènements du RhinoJazz du 2 au 24 octobre. 

Pascal Derathé 


Wilhelm Coppey en trio au HotClub

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Pour cette soirée au Hot-Club initialement prévue en quartet, Wilhelm Coppey se présentait finalement en trio, le trompettiste Christophe Métra étant absent pour une sombre histoire de charentaises (de luxe!) ...

On connaît bien ce groupe qu'on a la chance de voir en concert assez régulièrement; on apprécie particulièrement cette formation pour son swing et pour la qualité de son interprétation du répertoire be-bop/hard-bop. Ca swingue superbement et on se délecte à chaque fois de l'excellence des musiciens.

Au programme donc des thèmes caractéristique du bop au sens large: "Grooving High" de Dizzy Gillepsie, "Hot House" de Tadd Dameron, "Nica's dream" et "Quicksilver" d'Horace Silver...

Quelques compositions de Wilhelm et de Patrick complétaient ce répertoire.

Pour quelques thèmes comme ceux de Horace Silver où les riffs de cuivres ont leur importance, l'absence du trompettiste se faisait un peu sentir mais le trio s'en sortait au mieux vu la situation.

En tous cas tout au long du concert le groupe fut superbe, jouant une musique inspirée avec un swing toujours aussi efficace. On aura retenu en particulier la superbe version très inspirée de "The more i see you", sur un tempo plus lent que d'habitude.

Bref, Wilhelm Coppey et ses compères nous auront encore une fois régalé!



Olivier Morard

Wilhelm Coppey quartet au Péristyle

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Jazz à papa au Péristyle ce soir, c'est bien ce que je me disais en arrivant.

C'est en fait une formidable formation expérimentée qui s'est produite avec des individualités très marquées et solides.

Le trio Christophe Métra à la trompette, Patrick Maradan à la contrebasse et bien sûr Wilhelm Coppeyau piano sont très en avant, chacun avance très sûr de lui dans des solos très formatés. Le batteur lui faisant le job et se réservant un espace pour un long solo réjouissant en fin de set.

Le répertoire est constitué de reprises de standards de Thelonious Monk ou moins connu de Calvin Massey, mais aussi de compositions personnelles. Nous avons entendus des compositions de Patrick Maradan et de Wilhelm Coppey. Le point culminant de ce concert a été la présentation d'une très belle composition de Wilhelm Coppey Kick-off at night a clock qu'il a dédié à son père, présent dans la salle, qui fêtait ses soixante-dix ans ce jour là. Pour ce morceau un thème guilleret et lancinant est entretenu par la contrebasse, et donne l'opportunité de belles variations de la part et d'autres des musiciens : superbe !

Le public, venu très nombreux, était enthousiaste et il me semble particulièrement à l'écoute, le son notablement bien réglé ce soir y était peut être aussi pour quelque chose.

Comme me le disait un ami, ce quartet c'est "du bonheur en branche" ! 

Jean-Marc Aguirre 

Wilhelm Coppey quartet à la Clef de Voûte

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C'est le quartet quasi habituel de Wilhem Coppey qui se présentait à la Clef de Voûte ce jeudi 8 mars, à une exception: le bassiste Patrick Maradan n'étant pas disponible, c'est Hugo Reydet qui occupait cette place. Aux côtés du pianiste on retrouvait Christophe Métra à la trompette et au bugle, ainsi que Cédric Perrot à la batterie.

Le répertoire a donc été modifié en cette occasion: pas de compositions personnelles, on retrouvait des standards plus connus et un peu moins centrés sur le hard bop. La musique est en tous cas de très bonne tenue. On retrouvait des thèmes comme Confirmation, Caravan, Joy Spring, Autumn in New York, Blues in the closetou encore Hackensack. Pour les ballades, Christophe utilisait le bugle, la sonorité plus grave et chaleureuse de cet instrument s'adaptant bien à ce contexte.

Le public était très peu nombreux en cette soirée, seulement une dizaine de personnes.

Dommage pour les absents, car comme d'habitude avec ces musiciens on se régale! Le swing est impeccable, les chorus très bons, les musiciens connaissent ce répertoire sur le bout des doigts et ça s'entend.

Bref une belle soirée de jazz, avec beaucoup de plaisir. 

Olivier Morard 

Wilhelm Coppey Quartet

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Pour le Wilhelm Coppey quartet, tout en restant dans l'ambiance familiale et conviviale de l'Espace Jean Vilar agencé en grand cabaret avec tables et bougies, les lumières se tamisent pour laisser toute la place à la musique veloutée qui va s'envoler de la scène pour venir cueillir les cœurs d'un auditoire particulièrement réceptif. Autour du pianiste Wilhelm Coppey particulièrement enjoué et délicieux ce soir, on retrouve la fine fleur de la scène jazz lyonnaise Christophe Metra au bugle et à la trompette aussi tonique que soyeuse, avec la paire rythmique toujours inaltérable et précise, Patrick Maradan (contrebasse ) et Cédric Perrot (batterie) . Cantonné au swing et au bop joyeux, le répertoire fait la part belle aux standards : I remember you, Tin Tin Deojusqu'au final Easy to love de Paul Chambers en laissant aussi la place à quelques compositions de Wilhelm Coppey avec Kick off at 9 et de Patrick Maradan avec une réussite acclamée Diego Armando. Le quartet soudé comme jamais prend visiblement du plaisir à jouer ce soir et le public le lui rend bien en réagissant à tous les enchaînements et solos. On ne s'en lasse pas et on aurait bien pris un deuxième set tant le quartet était en état de grâce ce soir 

Wilhelm Coppey quartet au Péristyle

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Lundi 18 et mardi 19 juin, le Quartet Wilhelm Coppey - Wilhelm Coppey au piano, Cédric Perrot à la batterie, Patrick Maradan à la contrebasse et Christophe Métra à la trompette et au buggle- officiait au Péristyle, et ce fut un grand bonheur au tournant de l'été, de retrouver des musiciens aussi solides au service d'un ensemble au classicisme volontairement sobre mais tellement élégant, vivant et subtil !

Pas mal de thèmes traditionnels au programme : I remember you, Autumn in New-york, Joy Spring... et l'exercice ou plutôt le jeu, n'est pas à dédaigner : le Bud Bubble (Bud Powell), c'est la quintessence du swing et du bop. Interprétée comme ces soirs là, la magnifique composition de Dizzie Gillespie, Tin tin deo donne de la joie ; It's all right with me (Cole Porter) déménage vraiment dans les chorus ; au soir tombant la silhouette de Woody Allen flotte sur My idéal. Mais le quartet propose d'autres couleurs plus modales dans Oliloqui Valley(Herbie Hancock) ou encore des compositions personnelles comme la si douce Euphrasie de Patrick Maradan et l'introduction rhapsodique de Lost Soul de Wilhelm Coppey. Son Kick off at nine o'clock nous a enchanté. Mon voisin de table n'avait de cesse de s'extasier : "Ca c'est un groupe, avec un son de groupe !... " Et c'est vrai que cette formation est admirable par sa cohésion, son ensemble, fruit d'une longue fréquentation et amitié entre des musiciens dont la culture et le talent ne sont plus à démontrer.

Quelques chorus de feu (dans It's all right with me par exemple) ont largement convaincu un public réchauffé et ravi. 

Bernard Otternaud 

Wilhelm Coppey quartet

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Quand il neige un peu trop, Le Wilhelm Coppey Quartet ( Wilhelm Coppey au piano, Christophe Métra à la trompette et au bugle, Patrick Maradan à la contrebasse et Cédric Perrot à la batterie) devient le trio Wilhelm Coppey. Même sans Christophe, retenu dans la nature, la formation par sa cohésion d'ensemble, l'unité dans le style, le son et la recherche perpétuelle du swing, réinvente chaque jour la musique. Le quartet vient juste d'enregistrer un CD où il a gravé ses meilleurs derniers titres, et le CD sera bientôt en vente.

Le premier set a été un bonheur : Blues the Most, (Hampton Hawes) Sleeping dancers Sleep on (Wayne Shorter), Its' all right with me (very Up tempo), Our love is here to stay...

Et puis La clef de Voûte, c'est aussi ce club où lorsqu'une trompette manque à l'appel, les saxophones débarquent: dans le deuxième set, nous avons eu le plaisir après un Monk de chauffe, d'entendre Jon Boutellier au saxophone ténor, dans Someday my prince wille come, et Jean-Philippe Scali au saxophone baryton dans It could'nt happen to you et quelques autres titres encore.

Une salle comble et ravie, et une soirée pleine d'imprévus, de magnifiques chorus et de swing. 

Bernard Otternaud

Wilhelm Coppey quartet à Reyrieux

Ça jazze de partout dans L'Ain.

Il était temps que Jazz-Rhone-Alpes.com aille écouter un concert de jazz à L'Orangerie de Reyrieux car c'était la dernière et pour un peu on aurait raté une rencontre conviviale avec une équipe de bénévoles amoureux du spectacle vivant, celle des administrateurs et actifs de la MJC.

Cela commençait plutôt bien puisque le président ouvrait la soirée en présentant l'équipe et en disant "C'est la fin d'un cycle de dix ans où nous avons programmé dans cette salle d'à peine cinquante places des spectacles de qualité et nous sommes heureux de terminer avec le Wilhelm Coppey Quartet ainsi que le Combo Jazz du conservatoire de Villefranche sur Saône..." et tout le monde d'applaudir avec sourire aux lèvres car... et le président continua "Car les prochains spectacles seront programmés dans la nouvelle salle de Spectacle du centre culturel du Gallet avec ses trois-cents places et des conditions techniques à la hauteur des attentes du public et des artistes".

Bref l'avenir est prometteur pour le spectacle vivant dans ce bassin de vie du Val de Saône.

Un peu plus tard dans la soirée plusieurs administrateurs m'indiquaient être abonnés à Jazz-Rhone-Alpes.com.

J'en ai acquis la certitude que Reyrieux était une bonne adresse pour le Jazz d'autant que si tout se déroule comme souhaité il y aura plusieurs concerts de Jazz en 2014 et peut-être même une résidence d'artistes (pourquoi pas en jazz).

Le Big Band de Villefranche a fait savoir qu'il était candidat pour être programmé à Reyrieux mais rien n'est arrêté pour l'instant.

Et le concert dans tout ça?

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Le Wilhelm Coppey Quartet c'est du top niveau de sensibilité, de nuances servit par un niveau technique de chacun des quatre musiciens, qui n'appelle que des éloges de la part de l'amateur de jazz que je suis depuis plus de quarante ans. Je ne me lancerai pas dans une analyse technique de l'interprétation, d'autres l'ont déjà fait dans ces colonnes notamment lors de la prestation de ce quartet en avril 2012 au festival de Neuville sur Saône. Je signalerai juste qu'ils ont un CD qui vient de sortir et qu'il est en vente libre dans toutes les bonnes boutiques.

(Wilhelm Coppey: piano ; Christophe Métra: trompette ; Patrick Maradan: contrebasse ; Cédric Perrot: batterie)

Si ce sont d'excellents instrumentistes se sont aussi de formidables passeurs qui enseignent dans différentes écoles de musiques et qui animent différents groupes ou combos de musiciens amateurs, pour preuves ce que nous avons entendu à Fareins en novembre et le 30 mars avec les combos dont le référent est Cédric Perrot ou lors du festival de Saint-Fons dont les référents sont Wilhelm Coppey et Christophe Métra.